Description
Abel
(1798-1855) et Eugène (1800-1837) étaient les deux frères de
Victor Hugo. Abel était militaire et composa divers ouvrages
d’Histoire de France et des essais de stratégie militaire. Quant à
Eugène il fut très lié avec Victor, son cadet de seize mois,
durant leur jeunesse. Mais une double rivalité s’installa entre
les deux Hugo : rivalité littéraire, Eugène manifestant un
incontestable talent en la matière, et rivalité amoureuse car
Eugène s’éprit secrètement d’Adèle Foucher, la fiancée de
Victor. Souffrant depuis toujours de troubles nerveux et mentaux,
Eugène sombra dans une profonde dépression en 1822, à la suite du
mariage de son frère avec Adèle. Il fut interné à plusieurs
reprises à l’asile de Charenton, où il mourra, à l’âge de 37
ans, sans avoir recouvré la raison.
Les trois récits que voici, proches du gothique, sont à
découvrir comme curiosités littéraires…
Le Duel du précipice (Eugène Hugo, 1823) : le combat
corps à corps entre un Danois et un Saxon, au bord d’un précipice,
aura une chute inattendue…
Trahison pour trahison (Eugène Hugo, 1833) fut récupéré
et publié par Abel dans un recueil rassemblant des contes de divers
auteurs, alors qu’Eugène était enfermé à Charenton. Une nuit,
dans une forêt en Westphalie. Un tribunal de francs-juges s’aprête
à condamner à mort l’un des siens pour trahison…
L’Heure de la mort (Abel Hugo, 1833) : publié dans le
même recueil que Trahison pour trahison, ce conte d’Abel
raconte l’étrange aventure d’un soldat français réfugié dans
un monastère abandonné des montagnes de Valence en Espagne, pendant
une tempête, vers minuit…
Durée : 36min
Consulter
les versions textes de ce livre audio : Le
Duel du précipice,
Trahison
pour trahison,
L’Heure
de la mort.
Illustration : Portrait
d’Abel Hugo par Julie Duvidal de Montferrier (1830).
Références musicales :
Le Duel du précipice :
Felix Mendelssohn, Les
Hébrides – Ouverture La Grotte de Fingal, Op. 26, interprété
par l’Orchestre de Cleveland, dirigé par George Szell (1962,
domaine public).
Trahison pour trahison :
Hector Berlioz, Symphonie
Fantastique, Episode de la Vie d’un Artiste, Op. 14: IV. Marche au
supplice, interprété par l’ensemble Boston Symphony
Orchestra, dirigé par Georges Prêtre (1958, domaine public).
L’Heure de la mort :
Hector Berlioz, Requiem
Grande Messe des Morts, Op. 5: III. Quid sum miser, interprété
par l’Orchestre du Théâtre National de l’Opéra de Paris et les
Choeurs RTF, dirigés par Hermann Scherchen (1958, domaine public).